1. |
Ana
03:35
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Dans son lit, la couverture est confortable, sa lourdeur,
retient mes virages
mes pensées, mes pensées
elles dorment à côté de celle qui me dit
continue, allez tu fais bien ça
Ana Ana Ana Ana
Anesthésie
Ana Ana Ana Ana
Anaesthesia
elle m'inspire et je l’aspire
mais c’est en fumant son fusil
que je me suis
tirée
en bas de son lit
Ana Ana Ana Ana
Anaesthésie
Ana Ana Ana Ana
Anaesthesia
Comme un serpent tu m’as mordue
et moi j’ai aimé ta morsure, Ana
J’ai envie de ton venin dans mes veines
et de ta seringue sur ma langue, Ana
ma jolie infirmière, en ces temps de guerre
aide-moi, Ana Ana
Amoureuse mes yeux se crèvent
et je peux boire la ciguë sur les lèvres à
Aneasthésia
Alors je sais plus, je sais plus rien et je ne pense plus
ne pense plus à rien avec mon Anaesthésia
Parce que je retourne dans son lit
et je vous souhaite à tous bonne nuit
avec
Ana, Ana, Ana, Ana
Ana, Ana, Ana, Ana, Ana, Anaesthesia
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2. |
Coeur malade
03:00
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Là où le monde est beau
il n’y a ni bas ni haut
moi la demie toi la moitié
je ne suis plus seule je t’ai trouvé(e)
Là où le monde est beau
il n’y a ni froid ni chaud
c’est de notre température qu’j’repeins de l'appart les murs
Là où le monde est beau
je t’y dessine sans faute
d’une perfection chère payée
mais je m’en fous je suis aimée
Ton cœur malade et mon cœur malade, ils dansent la valse
ton cœur malade et mon cœur malade autour
autour d’une grenade
De là où le monde est beau
je t’écris ces quelques mots
alors qu’on se perd
en enfer
Et là où le monde est beau
tu pèses sur mes épaules
tu les disloques si bien
je crois guérir entre tes mains
Et là où le monde est beau
y a plus de vrai y a plus de faux
y a que des histoires un peu glauques
où on pense qu’on est faits l’un pour l’autre
Et ton cœur malade et mon cœur malade, ils dansent la valse
ton cœur malade et mon cœur malade ils dansent autour
autour d’une grenade
Fabulation et ambulance
saturation état d’urgence
médication ou dépendance
divagation ou dernière chance
Le pied la grenade le déclic
détonation des explosifs
la condition irréfutable
on est malades,
On est malades mais on est encore là
à se croiser les doigts
pour qu'la pilule passe avec de l’eau
qu’on s’retrouve là où le monde est beau
Et ton cœur malade et mon cœur malade ils dansent la valse
Ton cœur malade et mon cœur malade ils dansent autour
de ton cœur malade et mon cœur malade qui dansent la valse
Ton cœur malade et mon cœur malade
dansent encore
autour d’une grenade
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3. |
Dans les limbes
04:10
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Dans les limbes je m’abandonnerai à toi
Le cœur léger telle une reine près de son roi
Mais les brumes ont passées et les contours se sont tissés
Et maintenant je vois qu’aucune couronne sur ma tête ne tiendra
Et dans les limbes je m’abandonnerai à toi
Là où les salauds savent se perdre tu me trouveras là
Et je te dirai enfin tous les mots que tu attendais de moi
Et les brumes nous garderont d’espérer plus que ça
Tu te rappelles comme elles étaient belles, les flammes de mes promesses
Tu te rappelles comme elles étaient belles
Et les cendres entre tes mains, sont tout ce qu’il en reste
Jamais nous n’atteindrons les splendeurs du paradis
Par peur de la descente qu’on pourrait subir
Et jamais nous n’atteindrons les cercles de l’enfer
Moi au feu des amoureux moi je préfère les limbes et ses frontières
Tu te rappelles comme elles étaient belles, les flammes de mes promesses
Tu te rappelles comme elles étaient belles
Et les cendres entre tes mains, sont tout ce qu’il en reste
Alors caresse ce qu’il nous reste
Moi je m’effrite à la lumière et le jour se lève
Nous serons nulle part comme une promesse, immatériels comme la lumière
Et le jour se lève sur cette transe mais retiens-moi avec toi entre ciel et terre
et dans les limbes, je m'abandonnerai à toi
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4. |
Plus qu'une fable
03:21
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Tu étais le lièvre, j’étais la tortue
à carapace placard dont je suis sortie
juste une second et quart et ça n’a pas pris plus, j’ai voulu t’rattraper à bord du RTC
J’étais la cigale, tu étais la fourmi
tu avais un travail, je ne sortais que la nuit
tu étais responsable, même que tu m’as appris comment un drap contour ça se plie
Il était une fable à la morale torture, il était une fable dans laquelle on figure
Il était une fable dans laquelle on voudrait croire
Mais des fois ça devient plate vivre dans une histoire
Le temps est long en attendant, le temps est long en attendant la venue du printemps
J’étais le corbeau, tu étais le renard,
moi perchée tout là haut t’as dit «descends viens me voir»,
mais j’ai pas entendu, je chantais trop fort la rhapsodie des bohèmes
à quelques pas de chez toi,
dans un karaoké un samedi soir
ll était une fable à la morale torture, il était une fable dans laquelle on figure
Il était une fable dans laquelle on voudrait croire
Mais des fois ça devient plate vivre dans une histoire
Le temps est long en attendant, le temps est long en attendant la venue du printemps
Et j’ai oublié l’hiver et j’ai oublié l’automne et j’ai oublié que la terre retourne nos sols
Et j'ai oublié l’hiver, j’ai oublié l’automne, j’ai oublié tout ce que notre fable ne nous donne
pas
à pas j’hésite et la tortue va trop vite et le lièvre fonce tout droit vers le précipice
Mais le sentier pardonne ces personnages qui seront plus qu’une fable
plus qu’une fable
nous serons plus qu’une fable
nous serons plus qu’une fable
et oui je veux y voir le printemps sur tes joues
l'horizon des rivages, les frissons de nos jours
les océans de sable
et nous verrons le monde pas juste en cartes postales
malgré le temps qui gronde
nous seront plus qu’une fable, plus qu’une fable
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5. |
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j’sais bien que c’est pas vrai ce que nous chantent les sirènes
je vois les naufrages dans vos yeux quand vous m’dites on est encore heureux
j’entends les alarmes dans ma tête, l’orage éclate dehors
je ferme ma porte comme une fenêtre
en attendant que ça passe
c’est drôle ce qui sort d’la bouche des parents
sont pires que des enfants
jouer au mariage ca peut faire son temps mais jouer à la chicane c’est perdre souvent
ils se tombent sur les nerfs le ciel nous tombe sur la tête
on est nés d’hier
les enfants de la tempête, les enfants de la tempête
le silence porte le poids de tout ce que vous ne vous dites plus
je vois où on s’en va et ce soir l’heure est venue
comme des bombes les mots tombent, la vaisselle casse, la coque lâche, la voile flambe
et dans ma chambre
j’attends encore que ca passe
c’est drôle ce qui sort d’la bouche des parents
sont pire que des enfants
jouer au mariage ca peut faire son temps mais jouer à la chicane c’est perdre souvent
ils se tombent sur les nerfs le ciel nous tombe sur la tête
on est nés d’hier
les enfants de la tempête, les enfants de la tempête
j’distingue plus les sirènes du bruit qui m’entoure
est-ce qu’elles chantent la colère
est-ce qu’elles chantent l’amour
sitôt tombées les larmes
vous reprendrez les armes
comme s’il fallait couler l’autre avant que l’averse ne le fasse
et l’eau monte dans la cale car on est tous sur le même bateau
y aura pas de gagnant
à la bataille navale
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